Un jour un meurtre fut commis. Qui en était le responsable?
Certains disaient que le jour du crime, un pèlerin espagnol, de passage dans un village portugais, avait été vu aux environs, et diverses circonstances l’inculpaient, l’espagnol criait de son innocence, mais n’avait pas de preuve.
Arrêté, il fut alors condamné à la pendaison.
Le pauvre homme plaidait de son innocence, mais sans effet.
Comme dernière faveur, il supplia de comparaître encore une fois devant le juge.
Celui-ci dînait avec des amis, et devant tout le monde,
notre homme une fois de plus déclara son innocence.
«Je ne peux rien faire» de répondre le juge.
L’espagnol se croyant abandonné par l’humanité se tourna
vers les saints de sa foi.
Inspiré, il s’écria: «Je suis tellement innocent qu’avant de mourir,
ce coq rôti commencera à chanter.»
Tout le monde riait….
Le banquet continuait, mais le coq demeurait rôti.
Le soir tomba, les mots de l’homme résonnait toujours.
Tout à coup, au grand étonnement de tous, le coq rôti s’était transformé et chantait.
Le juge et ses invités s’empressèrent au lieu de la pendaison, juste à temps pour sauver le condamné, le pèlerin fut libéré…
et les foyers portugais avaient désormais une mascotte,
le coq en céramique gaiement décoré…
Le « Coq du Bonheur »