– Mon père

Quand j’avais !!!

4 ans: Mon papa peut tout faire.

5 ans: Mon papa sait beaucoup de choses.

6 ans: Mon papa est plus intelligent que ton papa.

8 ans: Mon papa ne sait pas tout à fait tout.

10 ans: Dans l’ancien temps, quand mon père était jeune,

les choses étaient très différentes.

12 ans: Oh! bien, naturellement, mon père ne connaît rien à ce sujet!

Il est trop vieux pour se souvenir de son enfance.

14 ans: Ne portez pas attention à mon père. Il est tellement vieux jeu!

21 ans: Lui ? Mon Dieu, il est désespérément démodé.

25 ans: Papa en connaît un peu à ce sujet;
c’est normal, il y a tellement longtemps qu’il roule sa bosse.

30 ans: Peut-être devrions-nous demander à papa ce qu’il en pense.
Après tout, il a tant d’expérience.

35 ans: Je ne ferai rien tant que je n’aurai pas parlé à papa.

40 ans: Je me demande comment papa s’y serait pris.
Il était si sage et avait énormément d’expérience.

50 ans: Je donnerais n’importe quoi pour que papa soit ici pour discuter
de cela avec lui.

Dommage que je n’aie pas reconnu son intelligence.
Il aurait pu m’en apprendre beaucoup.

– Cesse de tourmenter ton coeur

Ta perte fera surgir en toi de nombreuses questions.

Pourquoi moi?
Pourquoi à ce moment de ma vie?
qu’est-ce que j’ai fait pour que ça m’arrive?
Pourquoi Dieu m’envoie-t-il cette épreuve?
Etc.

« Sois patient envers ce qui n’a pas encore de réponse dans ton coeur »,
dit le poète.

Cesse de harceler ton coeur ou ton esprit.
Ils ne peuvent pas ou ne veulent pas te répondre car il savent
que certains réponses te seraient inutiles et d’autres,
insupportables,

Pour l’instant,
accueille les questions sans t’acharner d’y répondre

Laisse-toi les vivre.
Puis, un jour, tu te surprendras
à vivre les réponses à tes questions.

– Maudit Bonheur

L’HEURE EST GRAVE. IL FAUT À TOUT PRIX LUTTER CONTRE LE BONHEUR. SI UNE PERSONNE DANS VOTRE ENTOURAGE SEMBLE AIMER LA VIE, DE GRÂCE, NE L’ABANDONNEZ PAS.

    Vous vous êtes levé du bon pied ce matin?   Vous avez sifflé en vous rendant au boulot, vous avez salué votre voisin, vous vous sentez plutôt heureux?  Eh bien, cessez tout de suite de sourire, c'est mauvais pour votre santé.

    En effet, selon Richard Bentall, professeur de psychologie à l'Université de Liverpool, en Angleterre, le bonheur est suspect.   Dans un texte qu'il a fait paraître dans le Journal of Medical Ethics, ce scientifique tout ce qu'il y a de plus sérieux propose qu'on inclue le bonheur dans la liste des maladies mentales reconnues par l'Association américaine des psychiatres.   Selon lui, le bonheur cause des anomalies cognifives que l'on retrouve habituellement chez les patients souffrant d'un mal fonctionnement du système nerveux central.  Il peut être aussi néfaste que la dépression et la schizophrénie.

    Les gens heureux, a-t-il noté au fil de ses recherches, sont dans un état généralement positif, sourient plus que la moyenne et ont de fréquents contacts interpersonnels.  Pis:  ils ont tendance à vouloir imposer leur condition à leurs proches.  Ils ne se contentent pas de glousser tout seul dans leur coin; il faut qu'ils entraînent toute leur famille avec eux!

    Cela dit, il n'y a pas lieu de paniquer.   Même si la maladie est extrêmement rare.  De plus, la maladie ne dure jamais longtemps.  Les gens heureux finissent toujours par recouvrer la santé.  Ils se croient tellement au-dessus de tout qu'ils prennent des risques inconsidérés et finissent par se casser la gueule.  Ils conduisent trop vite, agissent de façon trop impulsive, font confiance aux étrangers qu'ils croisent dans la rue... et paf! un jour, ils finissent par faire une gaffe et par devenir malheureux.

    Richard Bentall n'est pas le seul scientifique à s'intéresser aux conséquences néfastes du bonheur.  Fred Goldner, sociologue du Queens College, a lui aussi étudié ce sujet.  Et il est arrivé à la conclusion que le bonheur cause la "pronia".

    Qu'est-ce que la pronia?  C'est le contraire de la paranoïa.  Alors que les paranoïaques croient que les gens complotent dans leur dos, les proniaques, eux, sont convaincus que les gens les trouvent admirables.  Ils se sentent tellement bien dans leur peau qu'ils n'acceptent aucun feed-back négatif.  Ils ne font pas la différence entre la politesse et l'amitié, et ils s'attachent à la moindre personne qui leur adresse un sourire.  Bref, les proniaques sont cons comme la lune.  Ils se croient irremplaçables, adorables, géniaux.

    À première vue, les recherches de Bentall et de Goldner paraissent absurdes.  Mais, lorsqu'on y pense, elles ne sont pas si bêtes.  En cette fin de siècle, le ciel se couvre, et les gens heureux sont de plus en plus traités comme des parias.  Dans les magazines, les mannequins font la gueule et ont l'air en mauvaise santé; au cinéma, les couples s'entre-déchirent; à la télé, les gens s'envoient promener et se crient des insultes... Dans le film The Truman Show , le héros, affable et souriant, se révèle être un simple d'esprit manipulé par un mégalomane.  Le sourire est devenu un signe de naïveté, pour ne pas dire de stupidité.

    Si ça continue comme ça, on va bientôt former des groupes de soutien pour les parents des personnes heureuses.  On les réunira dans une salle et on leur dira:  "Vous avez une personne heureuse dans votre famille.  C'est épouvantable.  Vous devez vivre un véritable enfer et craindre de succomber vous aussi à la maladie.  Mais nous avons une bonne nouvelle pour vous:  vous n'êtes pas seuls à souffrir.  Grâce à notre aide, vous pourrez vous en sortir.  Répétez après nous:  "La vie est terne, le monde est laid, l'environnement s'en va chez le diable, l'économie périclite, les jeunes sont violents et illettrés..." Vous verrez, dans deux semaines, vous serez enfin comme tout le monde:  fatigués, cernés, déprimés."

    Lecteurs, lectrices, l'heure est grave.   Il faut à tout prix lutter contre ce mal sournois.  Si une personne dans votre entourage sourit trop souvent et semble aimer la vie, de grâce, ne l'abandonnez pas.   Tendez-lui la main et essayez de lui gâcher son après-midi.  Un jour elle vous le rendra, j'en suis sûr.


J’ai trouvé ce document, écrit par RICHARD MARTINEAU/rédacteur en chef de Voir, dans la revue Actualité du 1er décembre 1998

– Question d’attitude

« Plus j’avance en âge plus je deviens conscient de l’importance de l’attitude face à la vie.

 L’attitude, pour ma part, est plus importante que les faits.
Plus importante que le passé, que l’éducation, que l’argent, que les
circonstances , que ce que les gens pensent, disent ou font.
Plus importante aussi que l’apparence, le talent ou les aptitudes.

Car . . .
c’est l’attitude qui fait qu’une entreprise… une église… 
un couple réussit ou échoue.

Il y a quelque chose de remarquable dans l’attitude,
c’est que nous pouvons la choisir au jour le jour.

Nul ne peut rien changer au passé…
Non plus qu’au fait que les gens agiront d’une certaine manière.
Non plus qu’à l’inévitable.

La seule corde à notre arc dont nous pouvons véritablement jouer,
c’est l’attitude…

Je suis persuadé que la vie est faite à 10% d’événements qui m’arrivent et à 90% de la manière dont je réagis à ces événements.

Il en va de même pour vous… 
car vous et moi sommes maîtres de nos attitudes. »

Anonyme

– Petite larme de Noël

Texte reçu d’un ami:

A la dernière minute, je me suis dépêchée de me rendre au magasin à rayons pour faire mes emplettes de Noël. Quand j’ai vu tout le monde qu’il y avait, je me suis mise à maugréer.  » Je vais passer un temps interminable ici et j’ai encore tant de choses à faire. Noël commence vraiment à devenir une corvée. Ce serait tellement bien de me coucher et de me réveiller seulement après…

Mais je me suis fais un chemin jusqu’au département des jouets et là, j’ai commencé a maugréer contre le prix des jouets en me demandant si les enfants joueraient vraiment avec. Je me suis retrouvée dans l’allée des jouets. Du coin de l’oeil, j’ai remarqué un petit bonhomme d’environ 5 ans qui tenait une jolie petite poupée contre lui… Il n’arrêtait pas de lui caresser les cheveux et de la serrer doucement contre lui. Je me demandais à qui était destinée la poupée. Puis le petit garçon se retourna vers la dame près de lui:  » Ma tante, es-tu certaine que je n’ai pas assez de sous? « . La dame lui répondit avec un peu d’impatience:  » Tu le sais que tu n’as pas assez de sous pour l’acheter ». Puis sa tante lui demanda de rester là et de l’attendre quelques minutes. Puis elle partit rapidement.

Le petit garçon tenait toujours la poupée dans ses mains. Finalement, je me suis dirigée vers lui et lui ai demandé à qui il voulait donner la poupée.  » C’est la poupée que ma petite sœur désirait plus que tout pour Noël – Elle était sûre que le Père Noël la lui apporterait  » Je lui dis alors qu’il allait peut-être lui apporter. Il me répondit tristement:  » Non, le Père Noël ne peut pas aller là ou ma petite sœur se trouve maintenant… Il faut que je donne la poupée à ma maman pour qu’elle lui apporte  » Il avait les yeux tellement tristes en disant cela.  » Elle est partie rejoindre Jésus. Papa dit que maman va aller retrouver Jésus bientôt elle aussi alors j’ai pensé qu’elle pourrait prendre la poupée avec elle et la donner à ma petite sœur  » Mon cœur s’est presque arrêté de battre. Le petit garçon a levé les yeux vers moi et m’a dit:

 » J’ai dit à papa de dire à maman de ne pas partir tout de suite. Je lui ai demandé d’attendre que je revienne du magasin  » Puis il m’a montré une photo de lui prise dans le magasin sur laquelle il tenait la poupée en me disant:  » Je veux que maman apporte aussi cette photo avec elle, comme
ça, elle ne m’oubliera pas. J’aime ma maman et j’aimerais qu’elle ne me quitte pas mais papa dit qu’il faut qu’elle aille avec ma petite sœur  » Puis il baissa la tête et resta silencieux. Je fouillai dans mon sac a mains, sortis une liasse de billets et demandai au petit garçon:

 » Et si on recomptait tes sous une dernière fois pour être sûrs ? « 

 » Ok  » dit-il  » Il faut que j’en aie assez  » Je glissai mon argent avec le sien et nous avons commencé à compter. Il y en avait amplement pour la poupée et même plus. Doucement, le petit garçon murmura:  » Merci Jésus pour m’avoir donné assez de sous  » Puis il me regarda et dit:  » J’avais demandé à Jésus de s’arranger pour que j’aie assez de sous pour acheter cette poupée afin que ma maman puisse l’apporter à ma sœur. Il a entendu ma prière. Je voulais aussi avoir assez de sous pour acheter une rose blanche à ma maman mais je n’osais pas lui demander. Mais il m’a donné assez de sous pour acheter la poupée et la rose blanche. Vous savez, ma maman aime tellement les roses blanches… « 

Quelques minutes plus tard, sa tante revint et je m’éloignai en poussant mon panier. Je terminai mon magasinage dans un état d’esprit complètement différent de celui dans lequel je l’avais commencé. Je n’arrivais pas à oublier le petit garçon. Puis, je me suis rappelée un article paru dans le journal quelques jours auparavant qui parlait d’un conducteur en état d’ivresse qui avait frappé une voiture dans laquelle se trouvait une jeune femme et sa fille. La petite fille était morte sur le coup et la mère gravement blessée. La famille devait décider s’ils allaient la faire débrancher du respirateur. Est-ce que c’était la famille de ce petit garçon? Deux jours plus tard, je lus dans le journal que la jeune femme était morte. Je ne pus m’empêcher d’aller acheter un bouquet de roses blanches et me rendre au salon mortuaire ou était exposée la jeune dame. Elle était là, tenant une jolie rose blanche dans sa main, avec la poupée et la photo du petit garçon dans le magasin. J’ai quitté le salon en pleurant sentant que ma vie changerait pour toujours. L’amour que ce petit garçon éprouvait pour sa maman et sa sœur était tellement incroyable. Et en une fraction de seconde, un conducteur ivre lui a tout enlevé.

Les amis sont des anges qui nous soulèvent quand nos ailes n’arrivent plus à se rappeler comment voler…

Auteur Anonyme


Maintenant, vous avez deux choix:

1) transmettre ce message à ceux que vous connaissez

2) oublier ce message et faire comme si cette histoire ne vous avait pas touché. Mais si vous le transmettez, peut-être rejoindra-t-il quelqu’un assez pour l’empêcher de conduire après avoir pris de l’alcool.

– L’argent

On peut acheter le plaisir mais pas l’amour

On peut acheter un spectacle mais pas la joie

On peut acheter un esclave mais pas un ami

On peut acheter une femme mais pas une épouse

On peut acheter une maison mais pas un foyer

On peut acheter des aliments mais pas l’appétit

On peut acheter des médicaments mais pas la santé

On peut acheter des diplômes mais pas la culture

On peut acheter des livres mais pas l’intelligence

On peut acheter des tranquillisants mais pas la paix

On peut acheter des indulgences mais pas le pardon

On peut acheter de la terre mais pas le ciel.

– La boisson

Maman, je suis allée à une fête.
Je me suis souvenu de ce que tu me disais
Maman, tu m’avais dit de ne pas boire,
Alors, je n’ai bu que du cola.
Je me sentais, vraiment fière de moi,
Comme tu me l’avais dit,
Maman, je n’ai pas consommé du tout de la soirée.

Même si les autres me disaient que je pouvais,
Maman, je sais que j’ai fait le bon choix,
Je sais que tu as toujours raison.

Maman, la fête tire à sa fin.
Et tous s’en retournent chez eux,
En montant dans ma voiture,
Je savais que j’arriverais saine et sauve à la maison,
Parce que tu m’as appris à être responsable et gentille.

Maman, je démarre doucement,
Mais en m’engageant dans la rue,
L’autre voiture ne m’a pas vue,
Et m’a frappée de plein fouet.

Je suis étendue, sur le pavé,
J’entends un policier dire: « L’autre chauffeur était ivre »
Maman, maintenant c’est moi qui paie.

Maman, je suis étendue là, mourante ;
J’aimerais que tu sois là.
Comment est-ce possible?
Ma vie vient d’éclater, comme un ballon,
Maman, il y a trop de sang partout,
Et c’est le mien,
J’entends le docteur dire
Que je vais mourir bientôt!

Maman, je veux seulement te dire
Je jure que je n’ai pas bu.
Maman, c’était les autres,
Les autres n’ont pas réfléchi
Il était probablement à la même fête que moi.
La seule différence : Il a bu et Je vais mourir.

Maman, pourquoi les gens boivent-ils?
Ça peut détruire toute une vie
Je ressens une vive douleur,
Une douleur comme un couteau.

Maman, le gars qui m’a frappée marche de long en large,
Et je crois que c’est injuste.
Je meurs et il ne peut que me dévisager.
Maman, dis à mon frère de ne pas pleurer
Dis à mon papa d’être brave
Quand je serai partie au paradis
Inscris sur ma tombe: « La petite fille à papa »

Maman, quelqu’un aurait dû lui dire
Que l’alcool au volant, c’est criminel.
Si seulement on le lui avait dit,
Je ne serais pas en train de mourir.

Maman, mon souffle se fait plus court
j’ai très peur.
Maman, s’il te plaît ne pleure pas pour moi.
Tu étais toujours là quand j’avais besoin de toi.
Maman, j’ai une dernière question
Avant de te dire au revoir :
Je n’ai pas conduit après avoir bu de l’alcool,
Alors, pourquoi suis-je celle qui va mourir?

Auteur inconnu

– Oui, je suis fatiguée

Pendant plusieurs années, j’ai blâmé la quarantaine, la haute tension, le manque de vitamine, la pollution de l’air, l’obésité, la diète, l’odeur corporelle, l’accumulation de cire et une douzaine d’autres maladies qui me font penser, est-ce que la vie mérite d’être vécue?

Après maintes études, j’ai trouvé que le problème n’était pas là !!

Je suis fatiguée parce que je travaille trop.
La population de ce pays est de 27 millions.
11 millions sont retraités.
Il reste 16 millions pour faire le travail.
6 millions sont à l’école.
Il reste 10 millions pour faire le travail.
1 million sont sans emploi.
5 millions sont employés par le gouvernement.
Il reste 4 millions pour faire le travail.
1 million sont dans les forces armées.
2 millions sont employés par les municipalités et les comtés.
Il reste 1 million pour faire le travail.
Il y a 620 000 personnes dans les hôpitaux et 379 998 en prison.
Il ne reste que 2 personnes pour faire le travail.

TOI ET MOI

Et tu es assis sur ton derrière à lire ça.

C’EST EXACTEMENT POUR CETTE RAISON

QUE

JE SUIS FATIGUÉE

– Amour ou Illusion Maestro

Tu dis « je t’aime », je dis « je t’aime », mais est-ce que l’on s’aime réellement?

Tu me parles, je te parle, est-ce que nos mots se croisent vraiment?

Tu me regardes, je te regarde, est-ce que nous nous voyons sincèrement?

Tu m’écoutes, je t’écoute, est-ce que l’on se comprend mutuellement?

Tu dis oui, je dis non, est-ce vraiment important?

Tu pars, tu reviens, est-ce que je peux compter sur toi éternellement?

Tu es pressé, j’ai tout mon temps, est-ce trop un seul petit instant?

Tu n’es pas libre, je te comprends, est-ce manquer de discernement?

Tu m’appelles, j’accours, est-ce faire preuve d’un bon jugement?

Tu essaies d’expliquer, j’essaie d’assimiler, est-ce un pressentiment?

Tu es parti, je t’attend, voilà ce qu’est le néant?

Loul

– Gros cailloux

Un jour, un vieux professeur de l’École nationale d’administration publique fut engagé pour donner une formation sur la planification efficace de son temps à un groupe d’une quinzaine de dirigeants de grosses compagnies nord-américaines.

Ce cours constituait l’un des cinq ateliers de leur journée de formation. Le vieux prof n’avait donc qu’une heure pour « passer sa matière ». Debout, devant ce groupe d’élite (qui était prêt à noter tout ce que l’expert allait enseigner) , le vieux prof les regarda un par un, lentement, puis leur dit : « Nous allons réaliser une expérience ».

De dessous la table qui le séparait de ses élèves, le vieux prof sortit un immense pot Masson d’un gallon (pot de verre de plus de 4 litres) qu’il posa délicatement en face de lui. Ensuite, il sortit environ une douzaine de cailloux à peu près gros comme des balles de tennis et les plaça délicatement, un par un, dans le grand pot. Lorsque le pot fut rempli jusqu’au bord et qu’il fut impossible d’y ajouter un caillou de plus, il leva lentement les yeux vers ses élèves et leur demanda : « Est-ce que le pot est plein ? » Tous répondirent : « Oui ».

Il attendit quelques secondes et ajouta : « Vraiment ? »

Alors, il se pencha de nouveau et sortit de sous la table un récipient rempli de gravier. Avec minutie, il versa ce gravier sur les gros cailloux puis brassa légèrement le pot. Les morceaux de gravier s’infiltrèrent entre les cailloux…jusqu’au fond du pot. Le vieux prof leva à nouveau les yeux vers son auditoire et redemanda : « Est-ce que ce pot est plein ? »

Cette fois, ses brillants élèves commençaient à comprendre son manège. L’un d’eux répondit : « Probablement pas ! ». « Bien! » répondit le vieux prof. Il se pencha de nouveau et, cette fois, sortit de sous la table une chaudière de sable. Avec attention, il versa le sable dans le pot. Le sable alla remplir les espaces entre les gros cailloux et le gravier. Encore une fois, il demanda : « Est-ce que ce pot est plein ?

Cette fois, sans hésiter et en chœur, les brillants élèves répondirent : « Non ! » . « Bien ! » répondit le vieux prof. Et comme s’y attendaient ses prestigieux élèves, il prit le pichet d’eau qui était sur la table et remplit le pot jusqu’à ras bord. Le vieux prof leva alors les yeux vers son groupe et demanda : « Quelle grande vérité nous démontre cette expérience ?

Pas fou, le plus audacieux des élèves, songeant au sujet de ce cours, répondit : « Cela démontre que même lorsque l’on croit que notre agenda est complètement rempli, si on le veut vraiment, on peut y ajouter plus de rendez-vous, plus de choses à faire ».

« Non » répondit le vieux prof. « Ce n’est pas cela. La grande vérité que nous démontre cette expérience est la suivante : si on ne met pas les gros cailloux en premier dans le pot, on ne pourra jamais les faire entrer tous, ensuite ».

Il y eut un profond silence, chacun prenant conscience de l’évidence de ces propos

Le vieux prof leur dit alors : « Quels sont les gros cailloux dans votre vie ? »

« Votre santé ? » « Votre famille ? » « Vos ami(e)s ? » « Réaliser vos rêves ? » « Faire ce que vous aimez ? » « Apprendre ? » « Défendre une cause? » « Relaxer ? » « Prendre le temps…? » « Ou…toute autre chose ? ».

« Ce qu’il faut retenir, c’est l’importance de mettre ses GROS CAILLOUX en premier dans sa vie, sinon on risque de ne pas réussir …sa vie. Si on donne priorité aux peccadilles (le gravier, le sable), on remplira sa vie de peccadilles et on n’aura plus suffisamment de temps précieux à consacrer aux éléments importants de sa vie. Alors, n’oubliez pas de vous poser à vous-même la question : « Quels sont les GROS CAILLOUX dans ma vie ? » Ensuite, mettez-les en premier dans votre pot (vie) »

D’un geste amical de la main, le vieux professeur salua son auditoire et lentement quitta la salle